top of page

Antoine Kolodziej, Entrelac.coop

Entrelac.coop est une coopérative d'intérêt collectif (SCIC) qui accompagne les porteurs de projets de dispositifs contraceptifs à destination des hommes et personnes à testicules dans leurs démarches de certification et de commercialisation. Nous recherchons des fonds, nous accompagnons la démarche de conformité réglementaire et nous promouvons les études cliniques de sécurité et de performances des dispositifs.

Stéphanie, Félix et Antoine, fondateurs de Entrelac.coop

En quoi votre initiative est-elle innovante ?

Entrelac.coop contribue à l'équité contraceptive en développant l'offre contraceptive à destination des hommes.


Cela permet un meilleur partage des responsabilités et des impacts de la charge contraceptive et plus de choix pour toustes de choisir une contraception adaptée à son corps, ses besoins et la temporalité dans laquelle iel se trouve.


Pourquoi avoir choisi d'entreprendre dans la SexTech ?

Pour ma part, je suis contracepté avec une méthode encore considérée comme expérimentale (la méthode thermique avec Andro-switch) et cela a eu un impact très fort sur ma vie sexuelle et de couple. Je me suis demandé pourquoi un tel moyen, reconnu comme sûr et efficace depuis 40 ans, si simple à mettre en oeuvre et accessible n'était pas déjà utilisé largement. Quand les autorités du médicament ont suspendu la vente d'Andro-switch, j'ai compris. Avec Stéphanie et Félix, nous nous sommes fixés comme objectif que ce produit revienne rapidement et de façon pérenne sur le marché et nous sommes lancé.es dans l'aventure.


Pourquoi selon vous est-ce important que ce secteur se développe en France ?

Pour qu'une sexualité plus consciente et bienveillante se développe en France, je suis persuadé qu'il y a un travail très important à faire auprès des hommes. Ces derniers sont peu éduqués à la sexualité (et au fonctionnement de leur propre corps) et le sujet reste un tabou dans les discussions avec leurs proches. Par ailleurs, les médecins les encouragent peu à en parler et ne posent pas de questions de routine à ce sujet. Ainsi, les hommes ne voient que rarement un spécialiste de leur sexualité et ne font un bilan de fertilité que s'ils rencontrent des problèmes lors d'un projet de conception.


3 mots pour définir la SexTech ?


Comments


Commenting has been turned off.
bottom of page